-Comment définirez-vous
votre façon de représenter le monde par le dessin?
Je pense en fait représenter MON monde plutôt que
le monde. J'y mets en scène mes amis, des éléments
qui me parlent. Après, si façon rime avec style, ben je
dirai..... avec des gros nez...
-
Qu'est-ce qui vous à donné envie de participer à
l'aventure "Coïncidence"? Bosser
à plusieurs, mais chacun dans son coin...
Nan mais sérieux, j'ai pris ça comme un exercice intéressant,
surtout vu les cadors qui y ont participé. -
Attendiez-vous quelque chose de cet exercice de style? D'une
certaine manière, progresser. Je n'ai jamais suivi de cours de
dessin, il m'est difficile de trouver des modèles de comparaison.
Là, c'était un peu le cas. -
Comment se présentent d'habitude les scénarios qui vous
sont confiés ou que vous écrivez?
houla.... mhh, je n'ai pas de scénario, jamais. J'ai une
idée directrice, et je la suit. Je la découpe tout de suite
et je progresse en suivant le découpage, quitte à le refaire
entièrement en cours de route. Attention, ce n'est pas un parti
pris, plutôt une méthode de grosse feignasse, parce qu'elle
a ses limites...
- Quelles difficultés avez-vous rencontrées
pour mettre en page le scénario de Fabien Vehlmann?
Les bulles et cette fichue case muette. Les bulles parce que les
textes sont nombreux, et que ce n'est pas facile à mettre en bulle
sans ficher en l'air les dessins. Et la case muette parce que l'omniprésence
des textes dans chaque case donne l'impression que cette case muette va
déséquilibrer la mise en page.
- Qu'avez-vous changé ou fait évoluer
par rapport au scénario original?
Rien, à ma connaissance. Mais mon inconscient à
le droit de me jouer des tours.
Pourquoi? L'exercice ne précisait pas que j'avais le droit de changer
des choses. Je suis fils de militaire, on aime la discipline dans ma famille...
-
Est-ce que le fait de savoir que 11 personnes réalisaient
cette planche a changé quelque chose dans votre façon de
travailler?
ha oui, je me suis appliqué à mon dur labeur. J'ai
essayé de gommer (tiens, le terme est on ne peut plus approprié)
mes petits défauts, les trucs moches que je laisse en me disant
"ça passera, on le verra pas".
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