http://www.20six.fr/taillefer/

-Comment définirez-vous votre façon de représenter le monde par le dessin?


Je pense en fait représenter MON monde plutôt que le monde. J'y mets en scène mes amis, des éléments qui me parlent. Après, si façon rime avec style, ben je dirai..... avec des gros nez...

- Qu'est-ce qui vous à donné envie de participer à l'aventure "Coïncidence"?

Bosser à plusieurs, mais chacun dans son coin...
Nan mais sérieux, j'ai pris ça comme un exercice intéressant, surtout vu les cadors qui y ont participé.

- Attendiez-vous quelque chose de cet exercice de style?

D'une certaine manière, progresser. Je n'ai jamais suivi de cours de dessin, il m'est difficile de trouver des modèles de comparaison. Là, c'était un peu le cas.

- Comment se présentent d'habitude les scénarios qui vous sont confiés ou que vous écrivez?


houla.... mhh, je n'ai pas de scénario, jamais. J'ai une idée directrice, et je la suit. Je la découpe tout de suite et je progresse en suivant le découpage, quitte à le refaire entièrement en cours de route. Attention, ce n'est pas un parti pris, plutôt une méthode de grosse feignasse, parce qu'elle a ses limites...


- Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour mettre en page le scénario de Fabien Vehlmann?


Les bulles et cette fichue case muette. Les bulles parce que les textes sont nombreux, et que ce n'est pas facile à mettre en bulle sans ficher en l'air les dessins. Et la case muette parce que l'omniprésence des textes dans chaque case donne l'impression que cette case muette va déséquilibrer la mise en page.


- Qu'avez-vous changé ou fait évoluer par rapport au scénario original?


Rien, à ma connaissance. Mais mon inconscient à le droit de me jouer des tours.
Pourquoi? L'exercice ne précisait pas que j'avais le droit de changer des choses. Je suis fils de militaire, on aime la discipline dans ma famille...

- Est-ce que le fait de savoir que 11 personnes réalisaient cette planche a changé quelque chose dans votre façon de travailler?


ha oui, je me suis appliqué à mon dur labeur. J'ai essayé de gommer (tiens, le terme est on ne peut plus approprié) mes petits défauts, les trucs moches que je laisse en me disant "ça passera, on le verra pas".